Barry Simmonds est associé dans un petit cabinet d’avocats d’affaires implanté au Belize, un pays d’Amérique centrale pas très riche qui donne sur les Caraïbes, coincé entre le Guatemala et le Mexique. Son occupation principale consiste à créer et à gérer des sociétés et des comptes bancaires offshore pour des Britanniques, des Russes et tous ceux qui souhaitent cacher leur argent et leurs actifs douteux. Son activité consistait à dissimuler les véritables propriétaires d’entreprises et de biens immobiliers derrière des sociétés opaques constituées localement dans le but d’éviter l’impôt, de s’y soustraire et de blanchir de l’argent. Ceux qui utilisaient ces services n’étaient pas nécessairement des vrais criminels, mais la plupart avaient de très bonnes raisons de vouloir occulter leurs intérêts. Parmi eux se trouvaient des personnalités publiques, y compris des membres des familles royales, des politiciens, des personnalités du show-business, des riches et, bien sûr, des escrocs de tout poil. Simmonds, qui espérait prendre une retraite bien méritée à Ibiza, a vu ses plans s’effondrer après s’être imprudemment engagé dans un projet immobilier visant à s’enrichir rapidement avec un groupe d’investisseurs russes sans scrupules, attirés par les avantages du paradis fiscal et l’investissement de leurs gains mal acquis dans la promotion d’un golf et de luxueuses résidences surplombant les eaux turquoise des Caraïbes à San Pedro. Ils avaient tout prévu sauf le covid. Le projet a été balayé par la pandémie et les Russes ont révélé leurs vraies couleurs, demandant le retour de leur argent au plus vite ! Alors que le piège se referme sur lui, Simmonds, en tant qu’exécuteur légal de la succession d’un certain George Wallace, récemment décédé, fait une découverte qui pourrait lui permettre de s’en sortir du traquenard...