Lorsqu’elle reçoit en héritage une œuvre d’art, Blanche Gionet-Lavigne se lance dans une enquête sur un faussaire québécois qui a floué sa famille. Cette quête autour du tableau contrefait la mène à croiser plusieurs intervenants, dont l’ex-inspecteur de la Sûreté du Québec Alain Lacoursière, surnommé « le Columbo de l’art au Québec ». Toutefois, loin de se limiter à une enquête, la pièce se transforme peu à peu en une réflexion plus large sur la frontière entre le vrai et le faux, la fiction et le documentaire. Elle questionne également la nature même de la création artistique et théâtrale, en soulignant les impasses et les doutes inhérents à tout processus créatif. Dans un contexte où les enjeux de la création assistée par l’IA et les défis rencontrés par les artistes se multiplient, ce texte apparaît d’une grande pertinence. Blanche Gionet-Lavigne aborde ces sujets avec finesse, grâce à un texte habilement construit.