Il y a quatre-vingt-douze dollars et cinquante-sept cents cachés dans un sac Ziploc, dissimulé dans la doublure du canapé, avec une grosse pile de photos Polaroid — peut-être de quoi me faire gagner un peu de temps. Tous ceux qui ont rencontré mon mari le trouvent charmant. Aucun ne pourrait imaginer ce qu’il me fait subir entre ces quatre murs. Et maintenant… je regarde le bras de ma fille de cinq ans, couvert d’un plâtre. Je jure que cela n’arrivera plus jamais. Quatre-vingt-douze dollars et cinquante-sept cents. Ce n’est pas suffisant… mais je vais devoir m’en contenter. Ce roman contemporain, à la fois doux et torride, est un roman indépendant qui aborde des thèmes sensibles de violence domestique pouvant heurter certaines sensibilités. L’héroïne y trouve l’amour auprès de trois hommes. Ensemble, ils panseront leurs blessures et formeront une famille. En fuite, vivant dans leur voiture alors que l’hiver approche, Avery est prête à tout pour échapper à un monstre et protéger sa fille. Un simple geste de bonté, par un soir enneigé, va tout changer. Trois anciens soldats et un berger allemand blessés par la vie recueillent la mère et la fille. Ils tombent amoureux d’Avery et s’attachent profondément à Chloe… et sont prêts à tout pour que plus rien ne leur arrive. Easton – rongé par la culpabilité d’avoir perdu une partie de son unité lors de sa dernière mission. Il reconnaît chez Avery et Chloe les échos douloureux de sa propre enfance. Son honneur lui dicte de les protéger, même s’il lutte avec acharnement contre l’attirance qu’il éprouve pour Avery. Zack – ancien playboy au charme dévasté par la perte de sa jambe et les cicatrices qu’il porte. Une toute petite fille suffit à bouleverser son regard sur lui-même. Avery voit l’homme au-delà des blessures, et peu à peu, l’amour s’insinue à l’endroit qu’il pensait vide à jamais. Ryker – sa carrure imposante effraie, créant naturellement la distance. Homme de peu de mots, il s’exprime par grognements plus que par phrases. Et pourtant, cette enfant frêle fissure son armure par sa douceur, et sa mère réveille en lui une partie de son âme qu’il croyait perdue. Quand il retrouvera l’homme qui leur a fait du mal, il le détruira… lentement, et douloureusement. Kanga (le chien) – Cette femme rend sa meute meilleure, et sa petite humaine lui rappelle qu’il y a encore de la joie à vivre, même après les balles et les bombes qui l’ont arraché au champ de bataille.