Espionnage, passion, mémoire et résistance : La symphonie de l’oubli est un hommage à ceux qui ont osé aimer et penser librement, même dans l’ombre. Et si une histoire d’amour pouvait défier une dictature ? « Bonjour, Vadim. C’est un honneur de vous recevoir. Vous êtes le dernier dissident soviétique, libéré après la chute de l’URSS. Pour la première fois, depuis la publication de votre livre, vous acceptez une entrevue. Nous n’allons pas aborder le thème de votre ouvrage, mais plutôt votre récit personnel. » « Vous savez, même si l’époque a changé, je reste méfiant. Je suis né sous Staline et j’ai été emprisonné sous Andropov, ça laisse des traces dans le cerveau. » « C’est terrifiant ! Vous allez nous raconter ça en détail. J’aimerais surtout entendre votre témoignage sur une période précise, quelques mois avant votre arrestation par le KGB. » « Tout a basculé en décembre 1982, le jour où j’ai rencontré Sofia, devant la tombe du poète Boris Pasternak. C’était un lieu hors du temps, où la genèse de notre amour a pris forme un matin d’hiver… » « Racontez-nous cette histoire fascinante, le public a le droit de savoir. »