En relisant les premières pages de Valentine et Judex, une révélation soudain me frappe : et si, depuis le début, c'était moi qui me cachais derrière cette jeune femme disgraciée. Cette maigreur, qui ne me ressemble guère, c'est pourtant la mienne au moment où j'écris ce roman, entre septembre et novembre 1985. Mais il y a plus troublant. Comme Valentine, j'avais moi aussi effectué le voyage de Bruxelles animé par des espoirs infondés, et comme elle j'étais allé de désillusion en désillusion.