Après une relation amoureuse destructrice, le protagoniste du roman Le papillon chinois, un policier désabusé et sarcastique, se retrouve impliqué dans une intrigue criminelle internationale qui prend une tournure fantastique, dans laquelle n'est rien moins que l'histoire de la découverte de l'Amérique qui est réécrite. L'enquête sur un crime apparemment banal menace de déborder le cadre purement policier pour déclencher une crise diplomatique mondiale aux conséquences imprévisibles. Roman à la fois noir et policier, dans la lignée de Dashiell Hammett, Raymond Chandler ou Patricia Highsmith, mais situé en Espagne avec une touche locale, à la manière de Vázquez Montalbán dans Los mares del sur, d'une intense concision. Carlos Almira, docteur en histoire contemporaine de l'université de Grenade, a été sélectionné par la maison d'édition Cátedra pour figurer dans l'ouvrage La Antología del microrrelato en España (Anthologie du micro-récit en Espagne), publié en 2012. "En cet instant même, vampire, ton odeur et ta présence me frappent de plein fouet, comme si tu surgissais d’un recoin obscur. Je ne veux plus jamais te revoir. N’y a-t-il donc plus d’hommes à détruire sur cette terre ? Je le sais, je fais partie de ceux qui fuient, qui n’osent pas affronter la vie. Je fuis, mais au moins je suis vivant. J’ai besoin de vacances. Il y a longtemps que nous ne sommes plus ensemble. Ta folie — car tu es folle, princesse — ravage tout ce qu’elle touche. Ces notes me libéreront de toi, définitivement. Voilà ce qu’écrire signifie : on convoque ses fantômes rien qu’en posant leur nom sur le papier. C’est cela, le pouvoir magique des mots."