Je croyais avoir tout vu. Mais là… c’est le réveil brutal par excellence. La Terre est infestée de larves extraterrestres. Et cette réalité vient de nous exploser au visage comme une pluie de débris spatiaux contaminés. Chaque fois que je ferme les yeux, je revois ce monstre géant, en forme d’araignée, surgir devant moi. Je l’ai éliminé de justesse — mais on sait que d’autres peuvent éclore à tout moment. Pire encore… si l’un d’eux atteint sa forme finale, il deviendra indestructible. Désormais, notre seul espoir de sauver la Terre de cette bombe à retardement se trouve sur un monde lointain : Eden. Le problème ? Tout porte à croire que ce sont les natifs d’Eden qui ont créé cette horreur. S’il existait la moindre autre solution, on l’aurait déjà choisie. On ne se lancerait pas à l’aveugle vers un territoire inconnu et potentiellement hostile. Mais avec une seule carte à jouer dans une partie qu’on ne peut pas se permettre de perdre, une question me hante sans relâche : Est-ce qu’on court vers le salut de la Terre… ou vers un aller simple pour l’oubli ?